Témoignages

Ils nous racontent leur histoire...

Notre fille est décédée le 9 janvier 2016 d’un cancer du col de l’utérus. Après avoir subi 2 congés.
Elle s’est battue pendant 3 ans avec 3 chimios et 3 radiothérapies. Elle s’est atrocement dégradée. Elle a fini en fauteuil avec une sonde urinaire permanente, aveugle et très jaune. Elle avait 41 ans et elle nous a laissé 2 petits de 13 et 10 ans. Le papa les a bien sûr pris en charge.
L’année suivante, un de ses meilleurs potes a déclaré une tumeur à la gorge due à cet assassin.
Il est actuellement en rémission après des traitements lourds et difficiles.

Enfin, on en parle. Il m’a fallu attendre 7 ans !

Anonyme, Maman d'une malade du HPV

On m’a découvert le Papillomavirus Humain au col de l’utérus en 2016, deux ans après la naissance de ma fille. J’ai fait un frottis de contrôle et le résultat est tombé en septembre. Au départ, je n’ai eu aucune explication sur les conséquences, j’ai alors regardé sur internet, belle erreur, car ils n’annonçaient rien de bon. J’ai fondu en larmes, me disant que ce virus, je l’avais en ORL et si au col de l’utérus, c’était pareil, aurai-je la force de me battre ? Des idées noires me venaient à l’esprit : aurai-je la chance de voir ma fille grandir ? Puis, en octobre, j’ai subi une conisation afin d’éviter la propagation du virus et éviter surtout un cancer du col de l’utérus, j’ai suivi tous les contrôles recommandés jusqu’à aujourd’hui où tout est normal.
Je sais désormais que je suis très sensible au HPV puisque je l’ai dans la sphère ORL encore aujourd’hui, mais je suis consciente que je ne dois oublier aucun contrôle pour réussir à combattre ce virus.
Je suis sûre d’une chose, c’est que dans quelques années, quand ma fille aura l’âge, je la ferai vacciner afin de mettre toutes les chances de notre côté pour la protéger de ce virus, qui se transmet par une simple caresse.
C’est en racontant nos histoires que l’on peut faire comprendre l’importance de ce virus s’il n’est pas pris en charge.
Alors protégeons nos enfants, ils sont notre avenir.

Laurence 38 ans, MALADE DU HPV

J’ai découvert vers l’âge de 20 ans que j’étais atteinte du Papillomavirus Humain Gynécologique. Un choc lorsque j’ai appris cette nouvelle ! J’ai eu peur de mourir… Je ne connaissais pas ce virus, j’ai donc lu beaucoup d’articles sur internet pour m’informer sur cette maladie, car oui, c’est une maladie. J’ai mis longtemps à comprendre comment fonctionnait ce virus. Sexuellement transmissible, il est compliqué de savoir qui nous l’a transmis si on a eu plusieurs partenaires avec des rapports non protégés. Il peut se développer, 2 mois, 2 ans, 8 ans après le rapport sexuel… Ou même ne jamais se développer en vous. Pour ma part, je ne sais toujours pas et je ne le saurais jamais ! C’est difficile à accepter, mais c’est ainsi.
Après de multiples conisations, car il se développait souvent, aujourd’hui, il a l’air de rester calme, car il ne s’est pas développé depuis 2 ans.
J’ai eu deux merveilleux enfants accouchés par voie basse et je ne leur ai pas transmis le virus car je m’étais traité en temps et en heure. Il suffit d’être très rigoureuse et de bien se faire suivre pour éviter tout développement en cancer. Lorsque nous sommes détectées et soignées, le plus dur est derrière nous !

Si je peux vous donner un conseil, faite bien vos frottis !

Aurélie 30 ans, MALADE DU HPV